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PoeZic bazArt

by ENFANTS DE NOVEMBRE

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Information about the CD release on Meticulous Midgets: stopcran.ru/blog/2022-01-23-236
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1.
Pour tout ce qui nous échappe Pour nos cœurs désolés Au souffle qui murmure A la brise et son chant Tout doucement Au fin filet de soie A sa caresse fraîche Sur nos peaux, fine étoffe Au fin filet, souffle de soie, qui s'enfuit Aux étoiles qui chuchotent Fredonnent et scintillent Tout doucement Lumineuses éphémères Lointaines lucioles Sur l'étoffe du ciel Lumineuses à feu doux Qui semblaient éternelles Mais elles s'éteignent A la fin, elles s'éteignent Elles s'éteignent Pour tout ce qui nous échappe Au souffle de soie qui s'enfuit A l'étoile qui s'éteint Pour nos cœurs désolés Laisser partir Laisser s'envoler
2.
Impacts 02:01
J'ai vu Mars la Rouge Désert d'ocres assoiffé Craquelures givrées En fougères étoilées Impact et cratères Tourne, tourne, tourne, tourne, céleste sphère J'ai vu la Géante Neptune Aux nuances de bleu mystère J'ai vu Saturne aux quatre lunes Ses anneaux glacés de poussière J'ai vu la laiteuse Vénus Cacher sous son manteau de brume Ses volcans, son enfer Tournent, tournent, tournent, tournent, célestes sphères Impacts J'ai vu Jupiter massive Où souffle Éole déchaîné Mais jamais je n'ai vu d'écrin De vie plus parfait que la Terre Qui nous a enfantés
3.
J’ai tendu tous mes bras Jusqu’au bord de la lune Caressant son croissant Du bout de mes ramures Je voulais d’un bouquet Raviver son sourire Trop pâle qui s’effaçait J’ai frôlé sa tristesse Des nuits et puis des jours Pour qu’elle retrouve enfin Sa joie d’astre serein J’ai tendu tous mes bras Jusqu’au bord de la lune Caressant son croissant Du bout de mes ramures Et c’est par mon printemps Offert à sa beauté Qu’elle a puisé la vie Et la lune s’est arrondie
4.
Un vent glacial semble porter l'éternité Les racines gelées et le cœur pétrifié Elles sommeillent les fleurs mais il y a ce chant forget me not où est la source de l'onde bleue Pesante la neige au lourd manteau de feutre blanc Impose le silence à la terre transie Elles reposent les fleurs mais il y a ce chant forget me not d'où vient le flux de l'onde bleue Longue longue la saison blanche La quête des oiseaux qui ne veulent pas mourir A la lumière pâle du soleil vacillant Lente lente la saison blanche Et les rêves embrumés des dormeurs souterrains Elles se taisent les fleurs mais il y a ce chant forget me not écoute-le monter le chant de l'onde bleue c'est la source de l'oasis des saisons de douceurs
5.
C'est l'histoire de Mary et ses yeux perles noires Et ses rêves ouatés de lumière pastel Ses voyages secrets intimes et souterrains Et son léger sourire cocon de brume Et ce miracle inouï de l'enfance éternelle Mary l'insaisissable, Mary désincarnée dans un corps de déesse La délicieuse absente, Mary, la douce douce muette Flotte dans un ailleurs où personne, où personne ne l’abîme Mais pas de chance pour Mary La cité labyrinthe aux angles d'ombre informe Ses impasses de vie où végètent les âmes La crasse et la misère La bêtise et la peur Le sordide clinquant Les enseignes aguicheuses Le bonheur factice Et cette odeur de fric C'est l'histoire vraie des ogres Des cancrelats furtifs aux antennes tendues Des porcs aux lippes molles Des hyènes aux griffes jaunes Ricanements poisseux C'est l'histoire vraie des loups Et des agneaux, et des agneaux, perdus, perdus C'est l'histoire vraie des loups Alors Mary s'échappe Loin des remugles lourds Des hideuses stridences Sauvée par le miracle de l'enfance éternelle, éternelle Marie, et ses yeux perles noires Ses voyages secrets, intimes et souterrains Marie désincarnée dans un corps de déesse Mary la douce, la délicieuse absente, Mary l'insaisissable, la douce muette, Flotte dans un ailleurs C'est l'histoire vraie des loups
6.
Caresse sur courbes de soie Bouche main bras et jusqu'en bas Sensuelle chaleur Frissons soupirs et douceur Les yeux dans les yeux Lovés dans leur bulle Flottent flottent les amants Sur les courants de tendresse et de fougue De désir et d'amour Caresse sur courbes de soie Sensuelle chaleur Frissons soupirs et douceur Flottent flottent Flottent les amants Caresse sur courbes de soie Sensuelle chaleur Les yeux dans les yeux Flottent flottent les amants Flottent flottent les amants
7.
Nonchalamment J'ai mis un pied devant l'autre
8.
Le temps qui passe Celui que nous avons Le temps que nous prenons Le temps qui se passe de nous pour passer Celui que nous pensons pouvoir rattraper Le temps En le prenant Lentement lentement Le temps qu'il faut Et celui qui se traîne Le temps qui nous manque et celui qu'il faut tuer Le temps qui nous reste Que nous avions Et qu'il ne faut pas perdre Tout ce temps Le temps que nous avions Le temps que nous prenions Tout ce temps tout ce temps Qu'on pensait pouvoir rattraper Il nous a échappé ce temps qui nous manque Il nous a échappe trop rapidement Ce temps trop rapidement qui s'est passé de nous pour passer Ce temps Celui qu'on conjugue à présent au passé Ce bon temps
9.
Poupées de papier de perles et de lumière Poupées chiffonnées de larmes et de mystère brins de laine tressée sortilège de sorcière Chatoient les couleurs cotonnade et soie légère Montent des odeurs d'épices et de désert brins de laine tressée sortilège de sorcière Sur le dos d'un âne ou d'un dromadaire Ou pieds nus gainés d'ocre et de poussière Poupées de papier de perles et de lumière Poupées chiffonnées de larmes et de mystère Chatoient les couleurs cotonnade et soie légère Montent des odeurs d'épices et de désert
10.
C'est tracé et gravé Ce n'est pas éphémère Coulées griffées des larmes de l'océan Sur la pierre Les rochers La grève au sable blanc Sculptées en braille pour y accrocher la lumière Message supplique d'une sirène qui rêvait de voler Et n'a pu s'échapper Ancrée au ventre de sa mère Inlassablement tirée en arrière par l'intraitable marée C'est tracé et gravé Ce n'est pas éphémère Et pourtant Le reflux de la lune l'effacera Et qui s'en souviendra ? Pourtant C'est tracé et gravé Ce n'est pas éphémère Les larmes de l'océan
11.
Allez viens, viens, viens chercher avec moi La clef, la clef, la clef, la clef des champs Si tu me demandais Alors comment ça va? Si tu me demandais Mais tu ne le feras pas De toute façon Je répondrais ça va et toi? Même quand on se débat En internes débats Interminable émoi Qu'on patauge minable A l'égout de l’ego Coincés par les barreaux De nos cages calibrées A ruminer la rage De nos vies de frustrés Mais qu'on ne bouge pas Abrutis, résignés L’œil terne on répond : Ça va et toi? On dit ça va et toi? Surtout quand rien ne va Allez viens, viens, viens chercher avec moi La clef, la clef, la clef, la clef des champs Et n'oublie pas de prendre avec La poudre d'escampette Ça peut servir J'ai souvent de folles envies D'une vie buissonnière Viens chercher avec moi La clef, la clef des champs
12.
Dire Adieu 02:47
T'en vas pas T'en vas pas Des blancs matins aux nuits noires Toute la journée Ne me posez pas de questions Il n'y a plus de mot Tous partis T'en vas pas Je suis si loin T'en vas pas Je suis si loin T'en vas pas Le fil qui m'ancre encore ici devient si ténu T'en vas pas t'en vas pas t'en vas pas J'entends des voix qui me parlent mais ce ne sont pas les vôtres Je vois d'étranges paysages des lumières, des visages Mais plus les vôtres Laissez-moi partir
13.
Plein ciel 01:51
Je cueille au cœur du temps Des poignées de souvenirs Je les lance en plein ciel Ils fleurissent en étincelles
14.
Des pointillés de pluie Le macadam crépite Au loin, des sirènes Des crissements de pneus Je n'ai rien, non, je n'ai rien Les mains vides Mes semelles chuintent à pas de loup Je marche et j'écoute la ville Je n'ai rien, non je n'ai rien J'avance et je regarde la ville Je regarde Des blocs aux angles vifs qui dégueulent Des lumières criardes et de lourdes fumées Des squelettes d'acier aux ossements rouillés Qui luisent Dressés aux coins des ombres La pluie en pointillés L'asphalte qui grésille La plainte des sirènes en agonie lointaine Perdues dans le flux bourdonnant des machines en furie Et les miasmes tenaces des vapeurs de moteurs Je n'ai rien, les mains vides Et je frôle en passant des lambeaux d'affiches Arrachés comme pans d'étoffes blêmes Et les mêmes fantômes, au milieu de partout, Les yeux vides Affairés et grotesques Machines à sous et frime Et si je ne vomis pas C'est parce que j'ai trop faim Je n'ai rien Juste ma faim de vivre Et au bout de mon nez un lumignon rouge enragé Qui peine à blesser le silence Je traverse la ville Trottoirs mouillés Lignes pointillés Mes semelles qui chuintent Je traverse la ville
15.
Il y a de l'Au-delà du sensible du "je sais pas quoi" chez toi C'est un diamant dont l'éclat jamais ne se ternira crois moi Ne laisse jamais les poseur t'imposer leurs positions Les laisse pas t'hypnotiser Ne bois pas à leur potion

about

A Franco-Belgian collaboration through the invisible magic waves of the Web.
ENFANTS DE NOVEMBRE are Deepman & Luciole Langevine.
With love !

credits

released November 15, 2019

Thanks for this fantastic drawing to my lovely talented daughter, Coline Outin.

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